Retour en camión
Hier vendredi, comme la personne avec qui je devais travailler n'etait pas libre (et que j'en avais marre de Santa Rosa), j'ai reprís la route de Santa Cruz.
Il y a plusieurs moyens de faire la route. Le plus simple et plus confortable est de prendre un taxi. Enfin trois taxis sur les trois troncons differents jusqu'a Santa Cruz. C'est pas cher (en gros, 7€ pour 5 heures de trajet) et assez rapide. Mais attention, ce ne sont pas les jolis taxis citadinsfrancais...ils sont vraiment tous terrains, malgre tout les passagers sont parfois obliges de descendre pour pousser apres les grosses pluies quand le chemin n'est pas top.
La preuve en photo ci-contre, ou les passagers ont quitte les chaussures et participent a l'effort de guerre. C'est dans ces moments que leur nombre(impressionnant) est plutot un avantage: en l'occurence, huit paires de bras pour pousser! Mon record perso de sept passagers (2 a l'avant, 4 sur la banquette arriere, 1 dans le coffre) a donc ete battu hier..
Taxi et camión
L'autre moyen de transport, experimente hier, est le camión, transportant les legumes au marche de Santa Cruz. Pour 3 fois moins cher et deux heures de plus, j'ai donc fait hier ma premiere, cale sur mon sac au sommet d'une montagne de grosses citrouilles vertes indeterminees, en compagnie de 8 paysans de Santa Rosa. Moins inconfortable que ce que je pensais finalement... Et puis j'ai pu profiter des superbes paysages du chemin, habituellement caches par le toit du taxi.
Un inconvenient, c'est que 7 heures sous le soleil tropical, ca chauffe... j'ai donc retrouve mon habituelle couleur crivette (hein Poupoule) des chaud mois d'aout languedociens. L'autre inconvenient, c'est que qund on s'asseoit sur son sac, on ne sai jamais ce qu'on ecrase, et pour le coup c'etait ma trousse de toilettes, qui a donc inonde mes affaires de 150mL de gel douche...tres facile a nettoyer ;). Le GPS est sauf, mais l'ecran de mon pauvre petit lecteur mp3 fait des bulles quand j'appuie dessus... c'est grave docteur?
Apres ce long et fatigant trajet, j'ai decide de me faire plaisir en m'offrant un peu de luxe, et c'est donc de ma chambre d'hotel *** que j'ecris ces quelques lignes. Bon d'accord, ca fait un peu neo colonialiste, mais c'est pas cher et j'en avais besoin. Je profite donc de mon graaaaand lit, des services de l'hotel, en particulier TV cablee. Et rien que pour ca, l'hotel vaut le coup: ce matin je me suis regarde Nemo en espagnol. Imaginez donc Dory la daurade en train d'imiter la baleine en espagnol...fendant!