Bolivia, Bordel resort
On a beau dire qu'en France on est souvent trop tatillon, un peu d'ordre, c'est bien quand même... Alors quand je vois que depuis 5 jours, les employés de la poste bolivienne sont en grève de la faim, et que du coup plus aucun courrier ne peut quitter la ville, au risque de paraître maniaque et conservateur, je crie : halte à l'anarchie !
Autre exemple de l'organisation un peu foireuse : les visas. En France, il est impossible d'obtenir un visa de 5 mois pour la Bolivie. La cause est mystérieuse. Il faut donc prendre un visa temporaire et le prolonger une fois arrivé en Bolivie. Pour cela, j'ai besoin d'une lettre d'un avocat, d'un papier d'interpol qui explique que je ne suis pas un criminel international (pas encore, mais je sens les pulsions monter), le même type de papier de la police bolivienne (qui doit aussi en faire un autre qui justifie mon adresse), ainsi que deux attestations qui justifient que je ne suis porteur ni du VIH, ni d'une autre maladie contagieuse...
L'administration française me manque !